_Union Nationale des Retraités et Personnes Agées_

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- Depuis le 11 mai, le déconfinement Phase 1

Le plan de déconfinement se met progressivement en place à partir du 11 mai 2020 selon les indicateurs médicaux. En effet, il ne sera pas le même dans toutes les régions du pays car il doit être adapté à la réalité sanitaire locale. Le confinement avait été instauré le 17 mars dernier pour lutter contre la propagation de l'épidémie de coronavirus.

Un déconfinement progressif par région

Une première phase durera du 11 mai au 2 juin avec ouverture progressive de certains établissements ou lieux accueillant le public. S'il n'y a pas de retour de l'épidémie, une deuxième phase sera mise en œuvre jusqu'à l'été.

En fonction de la situation sanitaire, le plan de déconfinement n'est pas le même dans tous les départements et régions de France.

Une carte des départements rouges et verts

Les départements sont classés en zone verte ou rouge au regard de leur situation sanitaire, déterminée notamment en fonction du nombre de passages aux urgences pour suspicion d'affection au Covid-19, du taux d'occupation des lits de réanimation par des patients atteints et de la capacité de réalisation des tests virologiques.



Ainsi, certains départements en vert peu touchés par l'épidémie peuvent lever le confinement à partir du 11 mai, tandis que le déconfinement sera plus encadré dans les départements en rouge ayant un taux élevé de circulation du virus.

La carte de ces départements est actualisée quotidiennement avec les données de Santé publique France. Des trois critères servant à établir la classification des départements (taux de circulation du virus, capacités hospitalières en réanimation, capacité locale de tests de détection des porteurs du virus), un seul non validé peut maintenir le département en rouge.

Les régions actuellement en rouge sont l’Île-de-France, les Hauts-de-France (et c’est donc le cas de l’Oise), la Bourgogne-Franche-Comté, le Grand-Est et Mayotte.

  Attention : il est rappelé que, quelle que soit la couleur du département, il faut rester vigilant et continuer à respecter les gestes barrières

Tests de dépistage et isolement des porteurs du virus

Afin d'isoler les porteurs du Covid-19 et d'endiguer l'épidémie, des tests massifs (700 000 tests par semaine à partir du 11 mai) seront réalisés sur les personnes présentant les symptômes du coronavirus mais aussi sur tous ceux qui ont été en contact avec des personnes déclarées positives. Ces tests virologiques seront pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie.

Les personnes déclarées positives au test PCR (par prélèvement naso-pharyngé) devront s'isoler afin de casser la chaîne de transmission. Elles pourront choisir entre un confinement strict à domicile ou dans un hôtel mis à leur disposition.

Déplacements sans attestation limités à 100 km du domicile

Depuis le 11 mai 2020, les attestations de déplacement dérogatoire ne sont pas nécessaires pour les trajets effectués dans un rayon de 100 km « à vol d'oiseau ».

Il est cependant demandé d'avoir sur soi un justificatif de domicile (pièce d'identité, assurance de la voiture, facture, chéquier...). Il pourra être réclamé en cas de contrôle par les forces de l'ordre et une amende de 135 € sera appliquée si vous n'êtes pas en règle.

Le ministre de la Santé appelle néanmoins à limiter les déplacements si vous habitez dans une zone de circulation active du virus afin de ne pas le propager dans les zones peu ou pas touchées.

Les déplacements à plus de 100 km de son domicile ne sont possibles que pour un motif professionnel ou familial impérieux (un décès, l'assistance à une personne vulnérable, l'exercice de son métier de transporteur routier, rentrer à son domicile principal après le confinement...).

Ils nécessitent quant à eux une attestation qui est exigée lorsque le déplacement conduit à la fois à sortir d'un périmètre de 100 km autour du lieu de résidence et du département.

Cette attestation n'est pas nécessaire pour un déplacement de plus de 100 km effectué dans son département de résidence, ni pour les déplacements en dehors du département de résidence dans la limite des 100 km.

Transports collectifs

L'offre de transport et la capacité d'accueil restent réduites afin de respecter la distanciation physique. En Île-de-France, il vous faudra par ailleurs vous munir d'une attestation pour vous déplacer en transports publics entre 6h30 et 9h30 ou entre 16 heures et 19 heures.

Afin d'éviter une recrudescence de l'épidémie de coronavirus, le port du masque est obligatoire dans tous les transports en commun pour toute personne âgée de plus de 11 ans et le maintien de la distanciation physique doit y être également respecté.

Les usagers sont invités à limiter leurs déplacements au strict nécessaire. Pour faire baisser la demande, le télétravail et l'étalement des horaires sont favorisés.

Une réservation est obligatoire dans tous les trains de longue distance.

Dans les taxis ou VTC, le port du masque est obligatoire si le véhicule ne dispose pas de protection en Plexiglas.

Les transports scolaires sont remis en service. Le port du masque est obligatoire pour les chauffeurs et les collégiens et seul un siège sur deux doit être pourvu.

 

Les contrôles et les amendes

Les forces de l'ordre exercent des missions de contrôle fixe et dynamique sur l'ensemble du territoire. Les documents présentés par les personnes en déplacement pourront donner lieu à des contrôles plus approfondis au besoin (vérification de la conformité de la déclaration par exemple).

En l'absence du respect de ces règles, vous risquez une amende forfaitaire d'un montant de 135 € (avec une majoration possible à 375 €). En cas de récidive de cette violation (pour deux violations en 15 jours), l'amende est de 200 € (avec une majoration possible à 450 €) et devient un délit puni de 3 750 € d'amende et de 6 mois de prison au maximum en cas de récidive de plus de 3 fois dans un délai de 30 jours.

Outre la police nationale et la gendarmerie, les contraventions peuvent être dressées par la police municipale, les gardes-champêtres, certains agents de la mairie ou de la préfecture de police (à Paris), les réservistes, les adjoints de sécurité, et lorsque la contravention a lieu dans les transports publics, les agents assermentés des services de transport, comme ceux de la SNCF et de la RATP.





 

Décret n° 2020-548 du 11 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire

 

 



18/05/2020

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